Le bassin Vauban, les Docks
Grâce à la gentillesse du personnel du Novotel de la gare, j'ai pu, ce matin avoir un vue imprenable sur le bassin Vauban. Mais aussi du bassin de l'Eure.
Le bassin Vauban, il aété construit en élargissant le canal du même nom, entre 1839 et 1843.
Le bassin de l'Eure quant à lui a été creusé pour faire communiquer l'avant port avec le bassin Vauban, à partir de 1844.
Arc en ciel
Des pavés de grés rose ?
Rue de Paris, à l'angle avec la rue de Richelieu, parmi les pavés gris de la chaussés on peu observer des alignements de pavés roses. Simple décor moderne? Pas du tout. Ces pavés bien ordonnancés, symbolisent l'emplacement d'une des premières portes de la ville, la 1ère porte d'Ingouville.
Elle fut construite en 1541 par l'ingénieur italien Jérôme Bellarmoto chargé d'organiser les quartiers et les fortifications de la nouvelle ville.
En 1792, avec le plan Lamandé qui repousse de 500 m au nord les limites de la cité, la porte disparaît au profit d'une petite place nommée Richelieu. Une deuxième porte d'Ingouville verra le jour aux limites de la nouvelle ville.
Quiz, la réponse :
Un nouveau Quiz
Salon de peinture de la Hêtraie- St Romain de Colbosc
Reprise du blog, un peu d'histoire
Rue Percanville
Dans le quartier St François, deuxième quartier historique on trouve cette rue. Elle évoque le troisième quartier, voici son histoire :
Cette rue porte le nom d'un ancien hameau dépendant de la paroisse de Leure, qui a été englobé dans la nouvelle enceinte agrandie en 1544. Ce nouveau quartier est alors entouré d'un simple fossé. Le nom de Percanville viendrait de "parc en ville", le domaine étant constitué de jardins et marécages. Mais en 1552 le roi Henri II décide une modification du tracé des fortifications de la ville. Il ordonne que les retranchements et les terrasses soient remplacés par une enceinte dont Percanville est exclu.
En 1562 le quartier est fortifié par les Huguenots, et il dispose d'un fort qui sera détruit à la reprise de la ville par Catherine de Médicis en 1563. Le domaine retrouve alors sa vocation de parc jusqu'à l'extension du Havre au milieu du 19ème siècle.